EUROPE SOCIALE

La campagne des élections européennes est entrée dans sa dernière ligne droite.

Il n’est question que de migrants, sécurité, mais jamais de la question sociale qui renvoie à 2 perspectives distinctes :

  • Pour l’institution, il s’agit de l’ensemble des dispositifs permettant le rapprochement des législations.
  • Pour le mouvement social notamment syndical, il s’agit de rechercher une amélioration des conditions de travail et de vie, et la construction d’un modèle social, depuis les droits des travailleurs jusqu’au développement des services publics.

 

Il apparait clairement que l’Union Européenne depuis sa création n’envisage aucunement une Europe des droits et du progrès social et laisse cette compétence exclusivement aux états membres.

 

Les réponses attendues par les citoyen(ne)s sont :

Comment empêcher les délocalisations ?

Comment sécuriser l’emploi ?

Comment réduire le temps de travail ?

Comment élever les salaires et la protection sociale ?

Comment développer les services publics à la hauteur des besoins ?

 

Ces questions se heurtent à la colonne vertébrale qu’est le principe de « concurrence libre et non faussée » véritable rouleau compresseur des normes sociales et environnementales.

De l’aveu même de la commission européenne, les inégalités sociales et territoriales ne cessent de progresser.

 

En 1992, la CGT se prononçait contre le traité de Maastricht et en 2005 appelait à voter NON au référendum sur le projet de constitution pour l’Europe.

Cela ne veut certainement pas dire que la CGT est antieuropéenne, elle s’oppose à l’Europe néolibérale.

Elle veut que les droits sociaux soient au cœur de la construction européenne et c’est tout le contraire qui se construit :

 

Cette année la réactivation du Pacte de Stabilité et de Croissance aura pour effet de renforcer les politiques d’austérité et les coupes budgétaires. Les Etats membres de l’UE devront réduire collectivement leurs budgets de plus de 100 milliards d’euros dont 26 milliards pour la France !

 

Il convient donc de changer les règles en instaurant une règle d’or en matière d’investissement publics, en créant un fond européen pour développer la politique industrielle, interdisant tout financement public pour les entreprises qui échappent à l’impôt par exemple

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